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Est-ce qu’un goodies peut devenir un objet que l’on utilise au quotidien?

Wilfrid DE CONTI
Temps de lecture: 6 mn environ
Illustration par Fanny Lamouroux

Avec la montée en gamme des goodies qui tendent de plus en plus à ressembler aux cadeaux d’affaires, certains objets publicitaires investissent le quotidien de nombreuses personnes. Mais est-ce qu’un goodies peut réellement être utilisé au quotidien ? Est-ce que les goodies d’aujourd’hui (et ceux vendus par Besight) sont si différents des produits vendus au grand public ? Réponse dans cet article.

La réorganisation des filières de production

Avec la mondialisation, les filières de production ont été particulièrement chamboulées.

De la décentralisation à la délocalisation

Tout commence pendant les 30 glorieuses. A cette époque, les entreprises françaises étaient incitées – par des aides financières notamment – à déménager leur production de la région parisienne vers la province. On parlait alors de décentralisation.

Ce n’est qu’au milieu des années 70 qu’un nouveau paradigme est né avec notamment l’arrivée de l’europe ainsi que l’affaiblissement des frais de douanes dans le cadre des accords du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade).

De ce nouveau contexte propice au changement né la volonté, de la part des entreprises, de regagner en compétitivité. C’est à ce moment que l’on a commencé à voir les entreprises françaises créer des filiales de production dans les pays à bas coût de main d’oeuvre. En 40 ans, la majeure partie de l’industrie française (à part de pointe) a été sortie du territoire. On parlait alors de délocalisation.

La délocalisation française en détail

La délocalisation française en détail

Depuis, les filières asiatiques sont devenus largement majoritaire dans la plupart des industries : high-tech, textile, électroménager, objets du quotidien, … En bref, toutes les industries qui touchent de près ou de loin le goodies.

Sauf que cette fuite de savoir-faire a provoqué un déséquilibre. Maintenant, les produits de grande consommation sont souvent fabriqués par les mêmes usines, peu importe leur circuit de distribution.

En d’autres termes, les usines de production de produits grand public sont les mêmes que celle des objets publicitaires. Certaines marques vendent d’ailleurs leurs produits sur les deux marchés en parallèle.

Quelques exemples de produits vendus sur les deux marchés B2C/B2B

En ce qui concerne les produits vendus sur les marchés grand public (B2C) et professionnel (B2B), voici deux exemples :

La bouteille en verre personnalisée

Ce modèle de bouteille personnalisée est l’un des objets médias #BUD de Besight. Pour vous donner une idée des similarités possibles entre les deux marchés, voyez par vous même ce modèle trouvé et même recommandé par Amazon sur la recherche « bouteille verre » :

La ressemblance n’est-elle pas frappante ?

Seule vraie différence (à part quelques éléments design comme l’emplacement ou la présence ou non de dragonne), le prix. Le modèle d’amazon est affiché à 16.99€ TTC en prix de revente grand public quand le modèle professionnel est proposé par Besight à 2.74€ TTC pour 1 exemplaire sans marquage. (Bien-sûr cela n’est pas directement comparable, mais sachez que ce même modèle peut être personnalisé en 1 couleur pour 4.28€ TTC pour 100 exemplaires).

Deuxième exemple :

Le sac antivol Bobby de XD Design.

Ce sac a été créé par la marque grand public de l’un de nos partenaires : XD Design. Il a fait l’objet d’une très belle campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter avec plus de 640 000£ engagées.

C’est également un produit qui fait partie du catalogue Besight. Pour cet exemple, les produits ne sont même pas différenciés et le produit de la marque XD Design est le même pour les marchés public et professionnels.

On voit donc de plus en plus de goodies qui sont également des objets vendus sur le marché du grand public. A la question initiale, nous pouvons donc répondre que oui avec une certaine mesure : les goodies peuvent bel et bien remplacer les objets du quotidien car ils sont identiques aux produits vendus sur les marchés B2C.

Notons cependant que nous avons pris des exemples issus de notre catalogue de goodies #BUD, – Beaux, Utiles et Durables – qui ne représentent pas forcément le niveau de qualité de l’ensemble du marché mais plutôt les meilleurs produits. La réponse affirmative est donc conditionnée par le fait que Besight agit comme un tiers de confiance qui sélectionne uniquement des goodies BUD.

Le cercle vertueux pour l’environnement et le pouvoir d’achat

Pour faire évoluer le marché des goodies depuis un marché de surconsommation d’objets inutiles vers un marché vertueux pour l’environnement et les usagers, il est du devoir des acteurs du marché de se mettre à réaliser des suggestions pertinentes à leurs clients qui prennent en compte l’usage final de l’objet.

En d’autres termes, croiser goodies avec besoin quotidien permettrait de moins consommer de produits et d’augmenter ainsi indirectement le pouvoir d’achat des personnes à qui nous offrons ces objets publicitaires.

En réalité, comme vous avez pu le voir, les goodies de qualité choisis en fonction d’une cible précise, sont souvent les mêmes produits que ceux qui sont vendus aux consommateurs. Un goodies BUD bien choisi permettra donc de réduire globalement notre impact en évitant le double emploi (offrir un énième stylo quand les bureaux en débordent déjà) ou le produit jetable (le stylo qui n’écrit plus dès la seconde utilisation). 

L’auteur :

Wilfrid de Conti
Professionnel de l’engagement et de la brand advocacy

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